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> Propreté manuelle : ils sont 8 à quadriller le cœur
de ville, avant d’élargir leurs territoires d’intervention DES SOURIRES ET
aux avenues et aux ponts, du lundi au vendredi de 6 h à
13 h. Leur mission, c’est de faire la chasse aux déchets,
des plus gros jusqu’aux mégots.
> Brigade environnement : ils sont 6 et se partagent
en deux équipes de 7 h à 14 h et de 10 h à 17 h. Ils
traquent les dépôts sauvages, en ville comme à la
campagne. Méfiez-vous, ils ont mis sur pied quelques
stratégies pour vous surprendre en plein déballage
de déchets, interdit sur la voirie.
> Groupe d’intervention rapide : ils ne sont
que deux, mais, de 8 h à 16 h, ils sont réactifs pour
répondre aux alertes lancées par les citoyens, via
l’application de la Ville ou par le biais des appels reçus ses collègues de la brigade environnement lui ramènent un énième cas de
en mairie par le service relations citoyennes.
> Équipe mécanisée : au volant des trois machines
qui permettent de balayer et laver la voirie, ils
sont 5 à passer inlassablement au peigne fin les
60 kilomètres de trottoirs de la ville, sans compter
leurs nombreux passages dans l’hypercentre, le tout
délimité en 10 zones.
LA NOUVEAUTÉ : la lutte contre les déjections
canines va s’intensifier, avec la possibilité pour
la brigade environnement assermentée de
dresser des redevances. C’est un travail mené
en partenariat avec la police municipale. Le
système de redevances a été établi et voté par
le conseil municipal.
PROPRETÉ IMMERSION
DE L’EFFICACITÉ
REPORTAGE Au cœur des services municipaux
avec les agents de la propreté pour mieux
comprendre leur organisation et leurs missions.
Un lundi matin sur la terre n’est pas difficile de la même façon pour
tout le monde, comme on pourrait le croire. « Nous on les redoute
particulièrement les lundis matin, parce qu’on ne sait pas ce que le
week-end a laissé derrière lui... » Ce lundi 14 avril, il est un peu plus
de 8 h, Serge et Romain, deux agents de l’équipe propreté manuelle de
la Ville sont à pied d’œuvre depuis un peu plus de deux heures lorsqu’on
les croise, des sourires aux coins des lèvres, au niveau de la place de la
Libération. La pluie des deux jours passés leur a fait un petit cadeau, « c’est
la même chose lorsqu’il fait froid ou quand il pleut, moins de monde dans la
rue le samedi et le dimanche, cela veut dire moins de déchets à ramasser le
lundi. » Un peu plus loin, entre la rue de Penne et la rue de la Fraternité,
Bernard a le sourire lui aussi : « Même si ça pique le matin, on préfèrerait
presque l’hiver, parce que l’été, la ville est beaucoup plus sale. » Appareil
soufflant en main sur le parking de la République, Patrick acquiesce. Ainsi
va la propreté de Villeneuve-sur-Lot, qui varie au fil des saisons, mais
peu importe qu’il vente ou que la chaleur soit écrasante au bord du Lot,
invariablement les hommes et femmes de la propreté gardent le contact,
avec le terrain comme avec les Villeneuvois. « La relation avec les citoyens,
ça commence par un bonjour, au même titre que rendre la ville plus propre, ça
fait partie de nos missions. Nous allons souvent au-devant des personnes qu’on
rencontre pour échanger », se félicite le chef de service, Benjamin Seillier,
qui ne se départit quasiment jamais de son visage enjoué. Hormis lorsque
dépôt sauvage. C’est pour cela qu’ils se sont appliqués à mettre en place
un système de redevance pour sanctionner les contrevenants. « Ce n’est
plus comme avant, c’est une volonté municipale. Les amendes tombent et il
faut les payer ! » C’est le salaire de la propreté d’une ville que ses agents ne
laissent jamais tomber, pour leur part, même un lundi matin.
Brice Vogler, élu délégué à la propreté urbaine : « La mission de l’équipe
propreté, c’est avant tout de donner une image positive de la ville, en évitant
un maximum la pollution visuelle des dépôts sauvages. La réactivité était
déjà de mise, mais nous l’avons accentuée avec le groupe d’intervention
rapide. Pour améliorer notre relation aux citoyens, les agents ont bénéficié
de formations liées à l’environnement. Cela n’empêche pas un gros point
noir de perdurer : les dépôts sauvages ! C’est un manque de respect
pour les Villeneuvois, pour les agents qui ramassent et pour la nature.
Récemment, on a mis la main sur des bidons jetés en pleine nature par
une entreprise villeneuvoise. Nous allons engager une verbalisation. Les
montants des amendes vont d’ailleurs bientôt progresser. Le maire peut
aller jusqu’à déposer plainte quand
les dépôts sont trop graves. Des
solutions sont mises en place dans
le Villeneuvois avec les déchetteries.
Faire cela, c’est jouer contre la ville
où on habite. »
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