Saison culturelle 2025 2026



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    BONNES

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    Une plongée saisissante dans les coulisses d’un institut de beauté, la veille d’un concours, par la compagnie Mesa Feliz. Entre normes absurdes, pression sociale et blessures invisibles, clientes et employées s’activent, s’échinent, s’usent… pour plaire. Mais dans l’ombre des néons plane le souvenir de Zaza, gagnante sacrifiée, icône tragique de cette course à la perfection. Un spectacle burlesque percutant, féministe, viscéral, où la beauté devient une arène.

    // Mardi 2 décembre à 20 h - Théâtre Georges-Leygues
    Théâtre burlesque - Dès 15 ans - Durée : 1 h 30 - Tarif B : de 6 à 20 €

    La MESA FELIZ Compagnie
    ÉCRITURE : LOUISE HERRERO & SHANE HADDAD
    MISE EN SCÈNE : LOUISE HERRERO
    ASSISTANAT À LA MISE EN SCÈNE : GWENDOLINE DESTREMAU
    DRAMATURGIE : SHANE HADDAD
    SCÉNOGRAPHIE : LUCIE MAZIÈRES & MARINE NOUVEL
    LUMIÈRES : MARIE PLASSE
    COSTUMES : LUCIE MAZIÈRES. EN COLLABORATION AVEC LE LYCÉE PROFESSIONNEL LA SOURCE
    MUSIQUE : ARTHUR DUPUY
    PRODUCTION ET DIFFUSION : MARION DÉTIENNE & LA MESA FELIZ
    JEU : ADÈLE CHOUBARD, MARIE-ARMELLE DEGUY, ARTHUR DUPUY, BAPTISTE DUPUY, JULIETTE FRIBOURG, LOUISE HERRERO, LÉO LANDON BARRET

    La Mesa Feliz écrit des pièces avec et pour des personnages de femmes.

    En 2021 la compagnie commence à explorer la question du comique chez les personnages féminins à travers sa première création C’est un réflexe nerveux on n’y peut rien.

    Avec ce deuxième spectacle, la compagnie poursuit sa réflexion à partir des bonnes, qui sont traditionnellement l’incarnation du comique au féminin et par la même, de la transgression. Débute donc une exploration autour du mot « bonnes » et de tout ce qu’il insinue. Et les bonnes deviennent, dans la pièce, les employées de l’institut Less is More.

    Les employées interagissent avec leurs clientes, inspirées des maîtresses des pièces classiques, bourgeoises et tragédiennes. Les clientes sont préparées par les employées pour le Grand Concours, régi par Titus Verus. Si la gagnante est une cliente, elle remporte l'amour du jeune baron Titus Verus. Si la gagnante est une employée, elle change en plus de classe sociale et peut devenir une cliente.

    La Mesa imagine ces deux types de femmes comme deux faces d’une seule pièce. Deux corps opposés mais deux corps enfermés dans leurs conditions de femmes.

    La Mesa veut traverser les féminités, qu’elles quelles soient.

    Par le burlesque, qui reste une prise de pouvoir pour les femmes.

    Par le drame à travers la disparition de l’une des employées.

    Par le lieu commun du concours, qui interroge la compétitivité entre les femmes et la violence de l’injonction à la beauté.

    Dans cette compétition esthétique, qu’elles soient bonnes, femmes au foyer, dames de la haute, est-ce que la sororité traverse ces enjeux ?

    Un clan de personnages féminins donc, mais pas que. Au plateau, sept comédien.ne.s : cinq femmes, deux hommes. L’un des comédiens est avant tout le musicien. C’est lui qui rythme la vie de ces femmes.

    Le deuxième comédien incarne une employée, Lison, au plus bas dans la hiérarchie professionnelle et butant sur tous ses mots. Son double est Titus Verus, le frère de Lison, qui a au contraire toute la place pour parler et exister.

    Proposition qui permet de poser un enjeu au cœur-même de la dramaturgie de la dualité.

    Extrait

    Dernière modification : mercredi 03 septembre 2025

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